AGE ◊ 24 ans ; DATE DE NAISSANCE ◊ 5 Janvier ; LIEU DE NAISSANCE ◊ petite ville de Sicile ; NATIONALITE ◊ Italien ; STATUT CIVIL ◊ Célibataire ; ORIENTATION SEXUELLE ◊ Bisexuelle ; EMPLOI/ÉTUDES ◊ Infirmier ; GROUPE ◊ chi mangia patate ; AVATAR ◊ Matt Lanter

QCM baby. On voudrait savoir de quel genre tu es.
1- Qu'est-ce que tu penses de la collocation ?
b) Non mais quand t'es avec des têtes de cons vaut mieux pas en faire.

2- Que penses-tu de Rome ?
b) Franchement, j'ai des étoiles plein les yeux, comment c'est trop magnifique.

3- Le matin tu es du genre :
c) Tu te fais réveiller par tes gosses parce qu'ils veulent bouffer

4- Tu manges quoi dans la journée ?
a) Que des cochonneries, faut en profiter, je prends pas un gramme.

5- Pour toi la fête c'est :
c) Fête ne fait plus partie de mon vocabulaire depuis qu'il y a les gamins ou les cours.

6- L'amour, c'est quoi pour toi ?
b) L'amour ne fait plus partie de mon vocabulaire depuis qu'on m'a brisé le coeur.


7- Tu définis comment ton bonheur ?
a) Modèle classique : Les enfants, mon mari/ma femme, une belle voiture, une belle maison, un jardin et un chien

ANANAS POWER ! LES ANANAS SAUVERONT LE MONDE Bon plus sérieusement je suis Wolfyface et j'aime la guimauve J'ai 19 ans et j'habite dans le nord de la france. Je suis étudiante en Paramédical. Comment je connais le forum ? Et bien j'ai des liens privilégiés avec les admins (oh les pauvres).

" Nicola tourne ! Nicola freine ! Nico..." Trop tard. Mon père accourut vers moi alors que je venais de prendre ma première gamelle à vélo. La plus mémorable. Mon frère lui se roulait dans l'herbe mort de rire. Petit con va. Rien que pour ça j'allais me mettre à pleurer. Voilà le jour où à 6 ans, j'ai décidé que je haïrais les vélos jusqu'à la fin de ma vie. Je crois que je suis remonté une fois, voir deux. Rien de plus. J'ai un caractère fort alors inutile de tenter de me convaincre. Ma mère arriva à la rescousse attirée par les bruits au fond du jardin. Elle me consola comme personne. Nous habitions dans une ville de la Sicile. Nous étions une famille très soudée tous les quatre. On avait pas tellement d'argent, mon père n'était qu'un simple employé et ma mère travaillait comme couturière. Rien d'extraordinaire mais on s'en fichait. Le soleil on l'avait toute l'année ! Nos parents faisaient tous ce qu'il pouvait pour nous occuper. Je faisais du sport et du dessin à la même enseigne que mon frère aîné. C'était cool, ça nous permettais de rencontrer tous les gamins du coin, bien que nous allions tous à l'école ensemble. Tiens parlons de l'école. Je détestais l'école et n'y voyais pas trop l'intérêt. J'étais doué sans avoir à me forcer. Il m'arrivait de m'ennuyer terriblement aussi.

Et l'enfance laisse place à l'adolescence. Un âge troublé perdu entre deux monde. Franchement je n'ai jamais été un grand rebelle contrairement à mon frère aîné. je n'avais fais les 400 coups, oui bien entendu je sortais, je buvais, j'avais des amis.... Je n'étais pas spécialement populaire au lycée bien que je sois dans pas mal de club sportif. Je n'aimais pas non plus être le centre de l'attention. Pour ce qui est des filles et bien j'avais la chance d'être classé chez les mecs mignons mais à tendance inaccessible. A croire que je leur faisais peur. Lorsque je sortais avec une fille c'est que j'étais vraiment amoureux d'elle. Pas d'histoire d'une nuit ou de connerie de ce genre. D'ailleurs je trouvais le grand amour jeune. Sarah et ses longs cheveux blonds. Elle me rendait dingue mais je ne l'avais jamais abordé jusqu'au jour où à une soirée elle s'était avancée vers moi. Nous étions vite sortit ensemble. Elle était parfaite. Mes parents l'appréciaient mais en même temps dés qu'elle avait le dos tourné me sortait qu'il fallait que je profite de la vie, qu'il ne fallait pas que je me case tout de suite. De toute façon on ne garde jamais son premier amour. Je ne les croyais pas.

Assis sur le banc, j'avais l'impression que le ciel venait de me tomber brutalement sur la tête. Sarah pleurait à chaude larme. Je passais mon bras autour d'elle. Quelques minutes plus tôt elle m'avait appris l'impensable : Enceinte. Je ne voyais pas trop comment c'était arrivé. Si je sais parfaitement comment on fait les gamins mais on avait fait hyper attention. Trop tard. Je lui laissais le choix de faire ce qu'elle avait à faire. Je la soutiendrais quoi qu'il arrive. Le moment de l'annonce fut certainement le pire souvenir. Ma mère avait manqué la crise cardiaque et mon père il avait hurlé comme jamais. Habituellement c'était moi le gentil de la famille et j'allais avoir un enfant à 17 ans. Ma mère tentait de calmer mon paternel qui hurlait des atrocités. Pour la première fois de ma vie je lui tenais tête. Je claquais même la porte. J'étais décidé à assumer qu'ils le veuillent ou non. Il y eut un long froid avec mon père. Plusieurs semaines. En fait jusqu'au jour où ils vinrent à la maternité. Assis sur le fauteuil, j'avais notre fils dans les bras : Luca. J'étais bien content que la grossesse soit derrière nous. Mon dieu j'avais pris cher de tous les côtés. Sarah n'avait plus une once de douceur et était une vrai garce quand son ventre s'arrondissait. Si j'avais su que le pire était devant moi !

" Sarah calme toi ! S'il te plait." Je fermais la porte de notre chambre derrière moi pour ne pas réveiller Luca. Nous avions emménagé ensemble depuis quelques semaines et déjà rien n'allait plus. Sarah était en train de faire ses valises et je ne comprenais pas ce qui se passait. Nous nous aimions encore. Nous nous aimions terriblement mais elle n'arrivait pas à se faire à l'idée d'être mère. Elle criait qu'elle avait mis sa vie entre parenthèse et qu'elle en avait assez. Je tentais de la calmer. J'avais l'impression que le temps s'écoulait rapidement. Je passais mes bras autour d'elle. Elle se mit à pleurer. " Comprend moi ! J'en peux plus. J'en ai marre." Des mots forts. Mon coeur se serra. Nous trouvions un compromis. Elle rentra chez elle, à plusieurs dizaines de kilomètres de là pour quelques jours. La conversation s'arrêta là parce que notre fils se mit à pleurer et comme d'habitude j'accourais. Trois jours plus tard je recevais une lettre d'adieu de la part de Sarah ainsi qu'un papier d'un avocat disant que j'avais la garde exclusive de Luca. Je l'ai recroisé une fois depuis.

Rome. Nouvelle vie. Nouvelle ville. J'avais 20 ans et je décidais de prendre un virage. J'étais accepté à l'université de Rome pour devenir infirmier. Une voie courte et du travail à la clé. Voilà ce qu'il me fallait. J'avais oublié mes envies de devenir médecin. Mon fils d'abord. J'étais assis dans le long couloir. J'attendais la directrice de l'école. Elle voulait me rencontrer. Je la vis arriver. Super elle avait l'air... conne. " Monsieur Difendi je suppose ? Et voilà certainement le petit Luca. Votre frère c'est ca ?" . Je secouais la tête. Toujours la même remarque : " Mon fils." Le même regard habituel. De la surprise avec une petite dose de pitié. Je passais dans son bureau. J'attendais avec impatience la fin de ce rendez-vous.

"Papa j'ai un cadeau pour toi." Il était devenu grand mon petit Luca. 6 ans. Le temps passait vite. Il s'approcha de moi avec un petit gâteau fait de pâte à modelé. J'en avais presque les larmes aux yeux. 24 ans Aujourd'hui. Drôle d'effet. Sa nourrice qui était maintenant une grande amie de la famille me rendit ses affaires et m'expliqua brièvement la journée. Un papa comme ca c'est rare. Elle me soutenait à cent pour cent et je savais que je pouvais compter sur elle mais lorsque l'on m'échangeait mes heures de garde. Niveau fille ? Toujours célibataire. Personne n'est assez bien pour rentrer dans ma vie. Luca a une trop grande place dans mon coeur. Ensemble c'est tout.